samedi 31 mars 2012

Avion C.B.23 - Fuselage

Ça avance pas bien vite mais surement...

Réalisation des flancs
Mise en volume du fuselage
à suivre....

samedi 17 mars 2012

AVION C.B.23

Voici un kit trouvé sur une brocante l'année passé.
Ce dernier est comme neuf malgré ses années !!!!
















Je vais me lancer dans ça construction, mais bien entendu je ne vais pas toucher au kit !!

Donc premièrement copie du plan.
Puis photocopie des 2 planchettes balsa pour réaliser son propre "Printwood" comme disent les anglo-saxon...
la technique est simple, une fois photocopié, les coupons de papier sont posés face contre le balsa et à l'aide d’essuie tout et d'Acetone on transfert sur le balsa (Attention bien aéré la pièce on moment de cette opération,...)



















Voila le résultat :















Reste à taillé toutes les baguettes....















Puis les différentes pièces. ( Stab - Dérive - Nervures...)

Les nervures sont réalisées via la méthode du bloc.

lundi 12 mars 2012

Le caoutchouc et le remontage.

Article publié dans le MRA #459 du 01 février 1978.

Comparaison des sections et écheveaux

Une méthode permet de comparer les écheveaux de sections ou de qualités différentes pour se donner une idée sur leurs qualités respectives (essai effectués chez soi, sans faire voler le modèle).
Elle consiste à remonter les écheveaux à comparer, au nombre de tours maxi toléré et à mesurer la durée de déroulement d’une hélice étalon.
En prise directe, une hélice “définie”, déroule son complet remontage en 60” (par exemple). En vol, elle aura (aux essais vols) un couple efficace durant 35” (par exemple). Après ces 35” le couple n’est pas assez puissant pour soutenir l’avion.
Si un autre moteur déroule son complet remontage avec la même hélice en 70” (pour un même remontage), il y a de grands risques que ce moteur soit un peu faible et ne puisse Soutenir l’avion durant les 35” du précédant.
Par contre, si un autre moteur déroule en 50" seulement, le même nombre de tours, il r sque d’avoir un couple, au départ, trop puissant, ce qui obligerait soit à le maîtriser par un excédent de piqueur, néfaste en fin de vol, soit de le laisser grimper trop “raide” et de cogner le plafond, abrégeant le vol par un déréglage.
L'expérience et la réflexion permet ainsi de se faire une opinion sur un certain écheveau que les essais confirmeront probablement. Cette méthode permet, en effet, d’éviter l'usage (en essai vol) d’écheveau trop faible (trop long déroulement) ou d’écheveau au couple trop puissant (court déroulement). Se référer, pour comparer, à un écheveau dont on sait qu’il est correct pour faire voler un certain type de modèle.

Nombre de tours

Le plus utile, est de connaître le remontage maximum auquel on peut remonter l’écheveau.
Le remontage maximum est proportionnel à la longueur et inversement proportionnel au poids. La formule donnant le nombre de tours maxi est :
N = K x L x RAC(L) / RAC(P)
L longueur de l’écheveau en cm
P le poids de l’écheveau en grammes
K est un coefficient variable en rapport avec la qualité de l’élastique.

Cette formule n’aidera pas beaucoup ceux qui ne connaissent pas le poids exact de leur écheveau (ceux qui n’ont pas fabriqué la balance décrite en février 77 (M.R.A. n° 447) mais on ne peut donner une formule plus simple, plus valable pour toutes les sections possible. En règle générale, le caoutchouc pèse entre 0,009 g à 0,01 g le cm (par mm2 de section). Exemple : 1 écheveau de 2 brins de 2,5 x 1 mm, longueur 24 cm pèse environ : 0,0095 (moyenne entre 0,009 et 0,01) x (2,5 x 1) la section x 24 (la longueur en cm) x 2 (le nombre de brins) = 1,14 g.

K est un coefficient de rupture qui varie entre 5,5 (mauvaise gomme) et 8,2 (très bonne gomme). Le mieux est de faire un écheveau d’essai, même plus court, et de le bien rôder, puis de le remonter progressivement jusqu’à la rupture. On saura ainsi, par exemple, qu’un écheveau de caoutchouc de 2 brins de 3x1, longueur 130 mm (13 cm) casse à 400 tours. Pour connaître le nombre de tours maxi du même écheveaux, 2 brins 3 x 1, mais de longueur 270 mm, on fait la règle de trois 400 x 270 /130 = 830 tours. Il sera donc prudent de ne pas remonter l’écheveau à plus de 820 tours. Attention dans le cas de pré-remontage, décompter les tours emmagasinés avant la formation de l’écheveau.

Voici, à titre indicatif, le nombre de tours de remontage d’un écheveau de bonne qualité et bien rôdé de section définie, pour une longueur de 10 cm. Pour connaître le nombre de tours de votre écheveau, multiplier le nombre indiqué par le rapport entre la longueur réelle de l’écheveau et les 10 cm du tableau 2 brins 1x1 : N = 450 tours pour 10cm
4 brins 1x1 : N = 316 tours pour 10cm
2 brins 1,5x1,5 : N = 302 tours pour 10cm
2 brins 2,5x1 : N = 284 tours pour 10 cm
2 brins 3 x 1 : N = 263 tours pour 10 cm.
(Attention : écheveau bien lubrifié et rôdé).

Lubrification et rôdage

Rappelons qu’un écheveau, pour donner le meilleur de son rendement, doit être lubrifié correctement et bien rôdé, progressivement. Lubrifier avec de l’huile de ricin (Ou lubrifiant du commerce) après avoir fait le noeud de liaison de la boucle les deux bouts sont mis en parallèle, salivés pour faciliter le serrage du noeud, puis on fait avec les 2 bouts un noeud simple que l’on serre assez fortement, sans cependant exagérer, ce qui abîmerait le brin à cet endroit. Bien étendre l’huile de ricin sur les surfaces des brins, en insistant, en étirant le caoutchouc durant l’application du lubrifiant (huile de ricin, huile de glycérine ou lubrifiant vendu dans le commerce). Il est conseillé de laisser l’écheveau bien lubrifié une journée avant de le rôder (pénétration meilleur du produit).

On peut également laisser l’écheveau, bien lubrifié, étendu au double de sa longueur pendant une heure, puis étiré à 3 fois sa longueur pendant une demi-heure et même traitement à 4 fois sa longueur durant un quart d’heure. Cette élongation progressive, et sans torsader l’écheveau, en attachant la boucle sur des supports ronds et lisses, donne une première souplesse à l’écheveau qui rendra le rôdage encore meilleur.

Le lendemain, commencer le rôdage au 1/4 du remontage permis. Bien étaler le lubrifiant sur tout l’écheveau (ne pas en rajouter, mais bien répartir le lubrifiant qui s’est réduit en certains endroits par les tours remontés). Une heure de repos au caoutchouc, Ensuite, passer au 2e remontage au 1/3 du remontage prévu. Répartir de nouveau le lubrifiant en laissant reposer encore 1 heure l’écheveau. Troisième remontage à la moitié du maxi permis. Précision pour rôder le caoutchouc il faut étirer l’écheveau de 3 fois sa longueur au premier rodage, puis 4 fois à 5 fois sa longueur en fin de rôdage.

Pour ma part j'applique cette méthode de rodage et j'en suis très satisfaits, pour le moment je "touche du bois", je n'ai jamais eu d'explosion d’écheveau...



samedi 10 mars 2012

Vol du Prairie Bird #2

etit vol de fin d’après midi, réglage du Prairie Bird#2 (planer, incidence, piqueur).
Après les premiers vols de réglage, le vol est parfait (pour moi ; ) ) monté à droite juste au dessus la tête.

Résultat, écheveau remonté à "seulement" 1000 trs et le résultat est plus d'une minute de vol.

vidéo d'un vol de réglage...