Historique
Elle fut imaginée fin
1938 par Maurice Bayet, propriétaire fondateur, en 1936, du premier magazine
français d'aéromodélisme vendu en kiosque : Le MRA.
(Le premier, c'est Aéromodeller en 1927 en
Angleterre. Il y a eu en France les Cahiers du CAFMR, puis du MACF, de 1933 à
1945, diffusés aux seuls membres de cet ancêtre de notre FFAM.)
A cette époque, l'ordre de départ était donné par
tirage au sort. Le concurrent avait à peine une pincée de minutes pour préparer
son modèle et prendre le départ sous les ordres du starter.
Chacun sait que la situation aérologique évolue au
cours de la journée... Donc, les tout premiers pouvaient "se brosser" pour avoir
droit à une pompe et les plus chanceux à ce petit jeu de la "bullométrie"
n'étaient pas toujours parmi les meilleurs modélistes du moment.
Maurice Bayet a donc voulu montrer que les
modélistes ne se bornent pas à "construire en hiver et voler au printemps" mais
surtout que l'absence de pompes n'empêche pas de voler. Et là, c'est le vrai
coup de génie.
La première eut lieu en 1939. Il n'y avait pas cinq
concurrents régulièrement inscrits. Gros coup au moral. Et surprise : C'est plus
de cent qui se présenteront spontanément sur le terrain, un jour où il tombait
du brouillard givrant !
Et il y eut des vols supérieurs à deux minutes. Ca
mérite le respect.
La formule évolua dans ses définitions techniques.
Au départ simplement destinée aux appareils à moteur caoutchouc de tous types,
Bayet mit au point, avec Jacques Morisset, Marcel Chabonnat, Georges Sablier,
ses collaborateurs de l'époque, la règle du "L² / 200" où la section du fuselage
doit couvrir une surface minimale du 2/100 du carré de sa longueur.
Par la suite, le poids minimal de l'appareil - à
vide - fut fixé à 100 grammes, puis 80 et enfin 70 comme de règle de nos
jours.
Puis la section minimale fut oubliée dans les
années 60 pour donner la définition actuelle :
70 grammes mini, à vide.
10 grammes de caoutchouc en guise de
moteur.
Ensuite, à vot' bon coeur ! C'est un travail de
créateur.
Oubliée un temps face à l'émergence des appareils
RC, la Coupe fut relancée par les 4A en 1986. Elle regroupe chaque année une
centaine de participants, toujours bon pied - bon oeil.
Les "Coupe F1G" actuels sont de véritables usines à
gaz, copie en miniature des modernes F1B, eux mêmes descendants de la formule
"Wakefield".
PRÉSENTATION F1G Coupe d'Hiver
Voici un modèle coupe d'hiver "moderne". ce dernier au 1er regard parait simple mais c'est un modèle où une multitudes de réglages peuvent être mis en oeuvre. (je détaillerais plus tard).
Les matériaux employés sont pour ça construction : Kevlar (tube de fuselage), carbone (poutre arrière, longerons tubulaire, D-box de l'aile) , alu (toutes pièces mécaniques).
Ce dernier fait 1240mm d'envergure ; 950mm de long pour 73g sans écheveau.
Les matériaux employés sont pour ça construction : Kevlar (tube de fuselage), carbone (poutre arrière, longerons tubulaire, D-box de l'aile) , alu (toutes pièces mécaniques).
Ce dernier fait 1240mm d'envergure ; 950mm de long pour 73g sans écheveau.
Accessoires F1G
Porte écheveau pour le remontage extérieur, et l'introduction dans le fuso...
INFORMATION SUR LE RÉGLAGE DU MODÈLE
Via le site Hip Pocket Builders' Forum, j'ai questionné sur les divers réglage et bonne utilisation du modèle pour le 1 er vol.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe me suis permis de vous transmettre un courriel contenant le bulletin d'inscription à la 29eme Coupe d'hiver "Maurice Bayet" qui se déroulera les 22 et 23 février 2014. Vous pourrez y voir des modèles anciens et de nombreux F1G modernes. L'année dernière, il y avait une trentaine de participant et toujours une excellente ambiance.
Bon vols...
Arnaud
Incroyable,ça existait encore en 2014! J'ai connu ça dans les années soixante lorsque, adolescent, je pratiquais l'aéro-modèlisme et,entre autres, les modèles de vol libre... Celà existe t'il encore aujourd'hui les "Coupe d'hiver"?
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